La newsletter est morte, vive le « transactionnel »
Finies les newsletters immenses qui submergent vos abonné.es et sur-mobilisent votre équipe !
Les chiffres sont formels : mettre plusieurs jours pour préparer une newsletter qui résume votre semaine ne sert à rien.
C’était devenu la bête noire des équipes de campagnes : se mobiliser pour produire le contenu et réaliser la mise en forme de la newletter hebdo, alors que vous êtes en plein sprint.
Côté destinataires, c’était l’horreur : où cliquer devant un mail immense qui vous propose en même temps de lire 3 articles, participer à un tractage, et suivre la campagne sur le site et les réseaux sociaux ?
La solution : les 3 règles de la simplicité
- Un email = Un sujet = Une action
- mieux vaut plusieurs emails courts et clairs qu’un long mail qui aborde tous vos sujets
- mise en forme : pensez smartphone
1. Le point majeur : réussir à faire « 1 email = 1 sujet = 1 action »
Par exemple, plutôt que faire un mail pour dire « j’ai vu telle asso » et d’ajouter plein de liens pour suivre la campagne, proposez directement de partager un tweet ou post FB qui parle de la rencontre.
Dans un email pour inviter à une réunion publique, une action ou une rencontre, mettez un bouton d’action dès les premières lignes pour dire : inscrivez-vous, ou relayez cette invitation sur les réseaux par ex. Même si l’inscription n’est pas obligatoire, cela permet aux lecteurs de s’impliquer, et à vous de pouvoir les relancer à la veille de l’événement.
2. Plusieurs emails ciblés seront moins intrusifs qu’un seul long
Pensez que la plupart des lecteur.trices décrochent après quelques mots, il faut donc très rapidement les faire agir tant que leur attention est captée.
La première épreuve est de faire ouvrir votre email, il faut donc que le titre soit accrocheur et clair sur l’objet de votre email, plutôt que générique.
« Rencontrez-moi à Aix mercredi » sera toujours mieux que « Les dernières infos de ma campagne ».
3. Pensez Smartphone
Pour une part croissante des lecteur.trices, les emails sont le plus souvent lus sur téléphone (jusqu’à à près de 70 % pour les moins de 35 ans).
Pensez-y : on y voit rarement les images !
Aussi il est impératif de faire simple et ACCESSIBLE.
En clair, votre email doit être lisible sans les images :
- tout lien sur un bouton ou une image doit être précédé du MEME LIEN en version texte
- limitez au maximum les images : 1 c’est bien, plus pour quoi faire ?
- évitez les icones jolies et inutiles : c’est long à mettre en page et il fait les doubler par du texte… préférez les emoji, considérés comme des caractères de texte.
Combien d’images mettre dans un email ?
Visez au maximum une (en plus du logo)
… si elle a vraiment du sens dans le corps du mail
(j’ai rencontré telle asso, j’étais à tel endroit…),
mais sinon, est-elle vraiment utile ?
photo credit: luc legay Sur les pas de Saint Vincent de Paul à Folleville via photopin (license)